La plupart de la mode et du style moderne a passé par une longue et intéressante histoire. Le maquillage, les soins des cheveux et les trucs de beauté remontent sigles avant, faisant part de la société pendant si longtemps que la majorité d’entre nous ne l’imagine pas. L’histoire des extensions des cils est particulièrement intéressante et remonte très loin dans le temps.
En 1902 un fameux coiffeur et inventeur appelé Karl Nessler breveta une méthode au Royaume Uni pour tisser les cils artificiels et les sourcils. En 1903 il vendait déjà les cils artificiels dans son salon de beauté à Londres. Aux Etats-Unis, le brevet pour des faux-cils devint réalité par la canadienne Anna Taylor en 1911. Quand même, comme il se passe avec beaucoup d’autres choses, ce serait la culture populaire qui conduirait à un usage plus généralisé des extensions de faux-cils. En 1916 le directeur de cinéma D. W. Griffith était en train de travailler avec son film « Intolérance » et voulait que l’actrice Seena Owen portait des cils longs pour mettre en évidence ses yeux. Il utilisa des faux cils composés de cheveux humains tissés au moyen d’un matériel de gaze fine. Plus les techniques amélioraient, plus les faux-cils se rendaient populaires lors des années 30, et puis lors des années 60. Les faux-cils originels générèrent des designs plus avancés, tels que les cils en grappe qui furent utilisés pour remplir des zones spécifiques des cils. Le style de la décade des années 60 fut effronté et audacieux avec une touche exagérée pour le style général de l’époque.
Les extensions de cils au sigle XIX
L’idée de rallonger les cils comme une façon pour améliorer l’apparence ce n’est pas nouvelle. Même si une technique pour réaliser cette idée n’était pas encore développée en ces temps-là, beaucoup de livres et de publications sur la mode au final du sigle XIX conseillaient sur la manière d’allonger les cils. Les méthodes recommandables en cette période-là consistaient en la coupe des extrémités des cils pour ainsi en engendrer une plus grande croissance. D’autres méthodes de traitement pour améliorer la croissance des cils consistaient en l’utilisation d’une pommade et le lavage des cils avec un mélange de feuilles de noyer avec de l’eau. En 1882, la presse britannique publiait une nouvelle rapportant que les résidents de Paris avaient commencé à coudre des poils sur leurs paupières pour créer des faux-cils. Un rapport similaire sur cette technique douloureuse d’extensions de cils apparut dans la presse écossaise en 1899.Les extensions de cils au sigle XX
